Créer un site internet

De l’idéologie au programme politique : subdivision et clarté de programmes

Je ne m’en cache pas, je développe depuis plusieurs mois (sur mon temps libre) un programme politique reflétant mes attentes, l’idéal politique que je promeus en quelque sorte.

Avant cela, l’élection présidentielle et son lot de programmes est passée par là. Et les études relativement poussées que j’ai pu faire sur le sujet m’ont conduit à un constat : très peu de programmes peuvent se vanter d’être clairs et organisés, au point que n’importe qui puisse identifier la ligne politique du mouvement et les mesures envisagées. Ce qui me conduit à cette courte réflexion ; comment concevoir correctement un programme ?

Bien entendu, il ne s’agit là que d’un point de vue, aucunement l’unique conception acceptable.

 

Quelle organisation ?

Tout d’abord, il s’agira d’identifier les divisions de son programme. En effet, puisqu’un seul bloc serait indigeste, il convient de partager ses idées en plusieurs catégories. Selon moi, il faut que cela corresponde à l’idéologie politique générale, en se basant sur un slogan par exemple.

Pour rappel, le mouvement que je développe est identifié par la devise « Souveraineté de la Nation, Unité du peuple, prospérité de l’humanité ». Un peu pompeux certes, mais correspondant assez aux idéaux que je souhaite mettre en avant.

Ces trois composantes de ma ligne politique peuvent s’associer sans problèmes aux trois divisions du programme, reste alors à trouver les subdivisions, sur lesquels les programmes font souvent l’impasse.

En effet, il n’est pas rare que les frontières entre chaque subdivision soit perméable, laissant apparaitre des similitudes entre deux subdivisions ou plaçant des mesures dans des catégories qui ne correspondent qu’à moitié. Dans un souci de clarté, il faut donc établir des subdivisions de manière réfléchie. Pour ma part, ces subdivisions seront au nombre de douze, et forment le meilleur prisme pour identifier une ligne politique. J’avais déjà tenté de comparer les programmes, mais les différents points ne sont pas parlants lorsque je m’y attarde. Ces subdivisions sont donc mieux placées pour analyser un programme, que ce soit le mien ou celui des autres.

 

Quelles divisions ?

Répartir le programme en douze secteurs politiques permet de rester concis et pas trop précis dans un premier temps, en développant par la suite au sein des subdivisions.

Peut-être faudrait-il expliquer les trois divisions avant de les séparer en quatre parts chacune :

=> La souveraineté de la Nation regroupe les mesures en faveur du maintien de la Nation française et de sa sauvegarde. Sont donc abordés le civisme, la fonction publique, la sécurité et les affaires étrangères. (On devine déjà la partition)

=> L’unité du peuple est sans doute un concept vaste, qui correspond en fait à la stabilité du pays via la pacification des rapports au sein du peuple (démocratie, pragmatisme sociétal, etc…), et via son administration compétente et organisée. Ma théorie de la dualité de l’action politique illustre assez bien cette division.

=> La prospérité de l’humanité, partie la plus ambitieuse, regroupe enfin la préparation du futur du pays au sein de notre monde. Quelle société pour demain, quel rapport avec l’écologie, …

A l’image de mon manifeste d’intention politique publié il y a plusieurs mois, on pourra faire un parallèle avec les trois étapes temporelles : La souveraineté conserverait des acquis du passé, l’unité stabiliserait le présent, et la prospérité préparerait au futur. Ces trois axes sont donc les divisions idéales pour un programme politique.

 

Quels contenus ?

Pour clore la démonstration de cette organisation, voici donc les douze points expliqués un peu plus en détail :

1.1 ; Souveraineté et civisme : Deux choses sont traitées ici, la souveraineté vis-à-vis des traités et des organismes internationaux, et la politisation du citoyen pour qu’il soit conscient de ce qu’être citoyen implique. En effet, que deviendrait une Nation souveraine si son peuple n’y accordait plus d’importance ? En soi, cette catégorie pourrait être résumée en «patriotisme»

1.2 ; Sécurité intérieure : nul besoin de trop développer ici, il s’agit là d’un sujet vital bien connu des citoyens. Sa place est toute indiquée dans la partie souveraineté.

1.3 ; Sécurité extérieure : sœur de la précédente subdivision, cette catégorie se concentre sur la souveraineté et le maintien de l’armée française, qui doit rester comme une force de défense du pays et de ses intérêts.

1.4 ; Relations internationales : seront traités ici l’immigration, les rapports entre les pays, et l’aide au développement du continent Africain, véritable pierre d’angle de la partie internationale du programme.

 

2.1 ; Education et média : il n’est pas évident d’associer les deux, si ce n’est par l’influence qu’ils ont sur le citoyen. Dans le cadre du développement de l’unité du pays, ces deux secteurs stratégiques doivent être traités simultanément, puisque les média occupent parfois le rôle que l’éducation a occupé auparavant. Cette association se fait aussi par soucis d’équilibrage, l’un et l’autre ne nécessitant pas à mes yeux trente-six mille suggestions politiques.

2.2 ; Démocratie et système politique : sujet perméable avec la subdivision à venir (2.3), il s’agit là d’un aspect essentiel, mais hélas plus technique. Probablement la partie la plus longue.

2.3 ; Administration et territoires : il s’agit ici de gérer le mille-feuille territoriale par exemple. En droit, le droit administratif correspondrait assez bien à cette subdivision.

2.4 ; Urbanisation et cadre national : plus floue et assez proche du précédent, cela concerne le bien-être de la population via la gestion des paysages et à travers l’équilibre entre ruralité et urbanisme. La question des espaces maritimes y sera probablement abordée.

 

3.1 ; Culture et société : Ce sur quoi repose l’avenir de l’humanité reste la culture de ses nations, et la viabilité de sa société. Une première place au sein de cette division justifiée donc.

3.2 ; Economie : placée volontairement parmi les dernières parties du programme, elle ne demeure pas moins essentielle, ce que je déplore personnellement ; mais là n’est pas la question. Le devenir de l’humanité dépend de la politique économique appliquée, sa situation au sein du programme est donc logique.

3.3 ; Ecologie et défis futurs : thème intervenu en politique plus récemment, il est celui qu’on ne peut éclipser au risque de perdre la planète-même. L’agroalimentaire, les questions énergétiques, sont tant de secteurs à prendre en compte ici.

3.4 ; Nouveau projet européen : N’en déplaise à certains, un mouvement politique national s’adresse avant tout à une Nation. L’Europe n’est donc pas un pilier du programme, mais plus un des nombreux projets présentés. La création d’une Europe des Nations respectueuse des souverainetés est donc envisagée, et sera présenté dans cette partie qui clôturera le programme. 

 

Vous voilà donc avec un aperçu de ce que sera mon programme, à venir dans les prochains mois en fonction du temps que j’aurai à ma disposition. En attendant, rien ne vous empêche d’émettre des suggestions et des commentaires à ce sujet, pour que je puisse encore parfaire mon projet de programme.